Au Kenya, comme dans d’autres parties du monde, les personnes handicapées sont le plus souvent rejetées par leurs familles et leur communauté. En l’absence d’aides gouvernementales, il ne leur reste souvent que la mendicité pour vivre. Située près de Mombasa, Bombolulu a pour mission de favoriser l’autonomie sociale et économique des personnes handicapées par la formation et le travail. Elle fournit ainsi une activité rémunérée à 80 artisan·e·s., L’organisation gère un centre de formation, plusieurs ateliers de production (bijouterie, design textile et couture, sculpture sur bois, maroquinerie, fabrication de chaises roulantes), un centre culturel, une école maternelle et un magasin. Une école maternelle est également sur le site.

L’impact du Covid-19 a fait chuter le chiffre d’affaires de Bombolulu de 70%. Pour relancer les ventes et rester compétitive, l’organisation souhaite faire évoluer sa gamme de produits mais la capacité à développer de nouveaux designs et produits dans l’atelier est trop limitée. De plus, de nombreux artisan·e·s de Bombolulu atteindront l’âge de la retraite d’ici quelques années : il devient donc de plus en plus urgent de former des jeunes aux métiers de l’artisanat.

Pour faire face à ces défis et assurer la pérennité de l’activité, et donc la mission sociale de l’organisation, Bombolulu a établi une stratégie dont certains objectifs requièrent un soutien fi nancier complémentaire.

• Le premier axe du projet proposé consiste à moderniser l’atelier en fournissant à l’équipe de développement de produits un studio multimédia, avec des outils pour création de prototypes de bijoux.
• Le deuxième axe est la formation de 6 jeunes à l’artisanat, et leur rémunération lors de celle-ci.

Bénéficiaires directs : les 81 artisan·e·s porteurs/euses de handicap, à l’atelier & centre culturel de Bombolulu et 6 jeunes (3 filles et 3 garçons)

Bénéficiaires indirects : les familles des artisan·e·s (environ 500 personnes)